La maîtrise d’ouvrage délégué
Dans une procédure impliquant un maître d’ouvrage et un maître d’œuvre, les travaux à réaliser peuvent être si importants que le maître d’œuvre emploie un maître d’œuvre délégué. En effet, certaines procédures nécessitent encore plus de compétences spécifiques.
Dans le milieu de la construction, il existe de plus en plus de métiers et d’intermédiations des domaines d’activités, il est rare de tomber sur un maître d’œuvre formé sur tout type de sujets. Ainsi, il n’est pas rare de trouver des maîtres d’œuvre déléguant certaines de leurs missions à des maîtres d’œuvre délégués. Ils ne remplacent pourtant pas l’avis final du maître d’œuvre. Ainsi, pour faire ce genre de passation, il faut le spécifier dans un contrat et en informer l’entreprise qui demande ces prestations.
Dans ce genre de procédure, plus on intègre des agents dans le marché, plus il peut y avoir des risques de litiges. Ainsi, il est important pour les deux parties (maîtrise d’œuvre et délégué) de se munir d’assurance qui couvre les risques. Exemple : pour la maîtrise d’ouvrage délégué, il est conseillé de souscrire à une couverture civile et professionnelle. Pour le maître d’œuvre principal, un complément dommage ouvrage est de mise.
Comme nous l’avons dit précédemment le rôle du délégué de maîtrise d’œuvre est d’assister le maître d’œuvre sur certaines missions, sa voix n’a cependant pas la même valeur lors des prises de décisions. Ainsi, pour être un bon délégué de maître d’œuvre, il faut réunir diverses compétences, comme :
- Connaissance technique du bâtiment
- Étude audit/faisabilité
- Procédure de passation et connaissance des contrats
- Travail d’équipe/adaptabilité et écoute.
En règle générale, le MOD est similaire à l’AMO (cf nos articles sur les AMO) à une exception près, c’est que l’AMO va répondre aux appels d'offres, il est du côté des collectivités !
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